C’est l’histoire d’une rencontre. Celle de deux êtres humains qui, perdus en eux-mêmes, éperdus de solitude, trouveront à cheminer ensemble. Une rencontre. De celle que l’on vit au quotidien chaque fois que l’on se regarde dans un miroir ou chaque fois que l’on croise quelqu’un dans la rue. Une histoire insignifiante, en somme. Une histoire qui questionne nos rôles. Notre place. Une histoire exceptionnellement ordinaire !
Trouver à cheminer ensemble. Une rencontre. Avec soi, avec l’altérité, l’aliénation du «je», la rencontre qui tue. De la cohabitation à la rencontre, le pas est grand, et les enjeux humains puissants. Quelle place en soi pour l’autre ? Quelle trace en soi de l’autre ? Toujours cet autre dans notre propre regard qui nous rappelle à nos limites, à nos contours, à notre singularité.
Quelle est la limite de l’Autre quand nous partageons le même air ? Ce drôle d’air qui résonne dans nos corps, posant toujours les mêmes questions : Erres-tu en toi comme j’ai l’air de me repérer en moi ? Est-ce que j’erre en toi comme tu me perds en moi-même ?