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Exposition

Au Centre d'art ARKAD - Auvillar (82)
Du 16 au 30 Juillet


 Entrée Gratuite 

Florence Malcombe

    Florence Malcombe se nourrit du présent, avec une précision infinie fixe l'instant. Elle plonge dans les abysses marins, s'abîme dans tous les horizons, se perd dans les espaces sans limites.

    Alors, elle construit, assemble et structure l'abri. L'abri, l'habitat, l'habitacle, la cabane, la cité, fragile et éphémère. Les refuges tout en haut des totems, perchés comme des nids d'oiseaux, protégés intouchables!....

Annie Hourdin, galeriste.

«  Sous les voyages immobiles et les songes plaisants dans mes œuvres, se cache le sens de l'existence et la tragédie humaine » .

Hélène Laurent

La Mosaïque est venue tout naturellement à moi, je suis une "récolteuse-assembleuse".

Depuis l’enfance où je "pêchais" mes cailloux de rivière pour réaliser des tableaux de Land Art, je cueille, je collecte toutes sortes de "trésors" : pierres, galets, morceaux de tuiles, briques, ferraille … souhaitant un jour les mettre en lumière en les intégrant dans l’une de mes réalisations.

Je débute mon aventure Mosaïque en autodidacte, utilisant mes stocks de trouvailles et de récupération (tessons de bouteilles, débris de carrelage, d’assiettes …).

En 2013, après avoir obtenu un CAP de Carreleur Mosaïste, je décide de me perfectionner auprès de Patricia Eck à Toulouse et d’enrichir mes connaissances en suivant des formations auprès de mosaïstes reconnus : Karin Ljunghorn, Enzo Tinarelli, Verdiano Marzi à la Maison de la Mosaïque Contemporaine à Paray-le-Monial et Jerôme Clochard à Fouras.  J’ai participé à la première édition du Festival Survivances à Auvillar en août 2022.

Je découvre les différentes méthodes et expérimente le travail de nombreux matériaux (pâte de verre, verre, pierre, smalt, marbre, …). La rencontre avec les matières lisses, rugueuses, froides, chaudes éveille ma sensibilité et me guide dans l’exécution.

Dans cet art aux infinies possibilités, jouer avec les matières, les formes, les couleurs, la lumière me passionne. Je construis, j’assemble, je structure mes tableaux au gré de mon inspiration. Mes compositions explorent les différentes textures et couleurs dans des thèmes variés, souvent tournés vers la nature, le monde animal.

Actuellement, mon travail est animé par le thème de l’œil. L’œil effrayant, l’œil fascinant.

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Bertrand Denis

    Bertrand DENIS est né en 1952 d’un père peintre amateur (du dimanche disait-on). Sa grand-mère aussi peignait, donc la peinture... il est tombé dedans tout petit. Son carnet de croquis l’accompagnait lors des sorties et des vacances en famille. Cette habitude de regarder, d’observer, de juger , d'analyser est donc prise très tôt puis travaillée à l’adolescence avec les cours de dessin et peinture à l’école des Beaux-arts de Villeneuve sur Lot. Ils sont animés par Pierre RAFFI peintre côté et exposé au musée de Gajac dans cette même cité.

    Quelques prix viendront reconnaître son niveau : 1er prix d’exposition à Agen, Tonneins ou Puymirol, prix du centre culturel d’Agen où il habite depuis 40 ans. La peinture n’est pas son gagne-pain mais une passion. « Tout est dessin dans l’œil du dessinateur comme musique dans l’oreille du musicien » disait Manuel de Falla. Bertrand Denis est à la fois peintre et musicien.

    « Ma principale difficulté est de me fixer sur un style de facture car j’aime tout peindre : le figuratif et l’abstrait, les couleurs vives et celles plus sobres et discrètes... Je  travaille dans la longueur pour avoir une œuvre cohérente. En même temps j’apprends beaucoup, consciemment ou non. C’est pour cela que je suis tous les jours dans mon atelier.

ALLEZ fini le baratin, place aux œuvres, aux expositions, à la critique »

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Michele De Agostini

Je ne désire rien, mais tout m'étonne! 

    Né en 1973, De Agostini obtient son diplôme en 1998 à l’institut d’Art de Cordenons (IT).

    L’œuvre de De Agostini est une interaction entre l’action édificatrice de la matière et l’effacement de la même par le biais d’outils des toutes sortes, spatules de plâtrier, plaque de plexiglas, couteau, morceau de bois, pinceaux aussi. Il symbolise ainsi les dynamiques des équilibres du chaos au sein d’une société de plus en plus inadaptée au progrès créatif.
    En 2005 lors de la présentation de son nouveau travail, il créait le Sliding Painting ; l’action de glissement des outils (il n y a pas de mélange des couleurs, tout est fait par stratification et glissement sur le support) crée une trace, la trace des hommes.

Thierry Benes

Thierry Benes

Je suis né à Tours en 1971.

    Ma première exposition personnelle a eu lieu à Tours début des années 90, à la galerie la passerelle. Suite à ça, des contacts dans la scène musicale rock m’ont permis de commencer une carrière dans la décoration de salles de spectacles.
    Mes liens avec les groupes rock et électro comme les Spicy Box, Unknown Pleasures, Forget Mi Note, ont facilité ma décision de monter un collectif de décorateurs afin d’intervenir sur scène durant des performances.Des années 90 jusqu’au début des années 2000, j’interviens essentiellement dans
les festivals, décoration, performances, et quelques expositions (une dizaine). Avec le collectif nous suivons des groupes tels que Mass Hystéria et Spicy Box.
    Mon inspiration et ma façon de travailler ont sensiblement évolué, laissant l’instantané au profit de l’étude du sujet et son positionnement dans un décors, dans un espace.

felenzi

Felenzi

J'ai longtemps travaillé avec la peinture à l'huile, mais j'avais de plus en plus de mal  avec l'attente entre les couches, ma façon de peindre allant  vers plus de spontanéité dans le geste.

La peinture acrylique m'a donné cette liberté immédiate. J'utilise pinceaux, couteaux à peindre, chiffons, brosses, en fait  tout ce qui est susceptible  de donner des effets, des empreintes, de traces... Je mets de la matière, j'enlève, je gratte, je racle, j'étale avec les mains. Je suis dans un autre monde, le mien, entre figuration et abstraction. Ma façon de peindre est la mienne, c'est mon cheminement personnel, c'est ma façon de penser, de voir, de ressentir et d'interpréter ce qui m'entoure. J'aime restituer des impressions, le souvenir de ce que je vois, dune lumière particulière, d'une atmosphère qui me touche.

C'est avant tout une histoire entre émoi et moi...une histoire de regards : le mien et celui des autres, une belle alchimie, un équilibre subtil de sensations silencieuses. Je peins toujours des séries car j'aime exploiter jusqu'au bout le sujet qui m'intéresse.

Voila ma peinture, voila qui je suis.

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LALA

Alexandra Gallardo , LALA, chanteuse et peintre.
L’art plastique a toujours accompagné ma vie (sculptures, land art, dessins, peinture...), c’est la musique qui a principalement dirigé mes pas jusqu’en 2018.

Je deviens alors animatrice en centre de loisirs et m’inspire des enfants pour développer mon art. La rencontre avec la gouache solide en 2021, est une révélation. En un an, j'ai peint plus de cent tableaux dans des styles aussi riches et variés qu’improbables : abstraits, portraits, cubisme, collages...

Mon cancer révélé en 2022, développe en quelque semaines ma créativité. Au fil des couleurs, je transfigure mon kaléidoscope d’émotions : la peur, la chute, l’injustice, l’abandon ou l’espérance, pour mieux les apprivoiser.

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Marie Bras

    Après 4 ans d’études et un diplôme en Art Céramiques de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués de Paris en 1996, Marie  Bras travail dans un atelier de sculptures néoclassiques en région parisienne, puis enseigne aux Beaux-Arts de Fort de France.

    Elle installe ensuite son atelier à Toulouse en 2000 ou elle développe une ligne de design d’objet inspirés des courbes et spirales des coquillages.

    Au bout de quelques années elle revient à sa passion première : la sculpture. Elle crée des animaux stylisés et son travail évoluera vers la sculpture de personnages d’ici et d’ailleurs, inspirés par ses rencontres, ses voyages et ses enfants .Elle saisit l’instant d’un mouvement, d’une attitude ; donne à voir par l’esquisse d’un visage, d’un geste , l’essence d’un être. Ses œuvres sont en grès brut ou accompagnées d’un graphisme d’engobes et de porcelaine craquelés .

    Présente lors de nombreux marchés de créateurs et de céramistes de la région, elle expose également régulièrement en galerie (Clermont-Ferrand, Figeac, Giroussens , Paris, Corde… )

    Désireuse de partager ses connaissances, elle continu à enseigner et à former d’autres artistes.

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Phils

Tout a commencé, dés le premier jour, en entendant monsieur Benoît, notre professeur, un gars

de Marseille, nous dire :

- Ici, dans cet établissement, on peut tout "fer"!​

    J'avais 16 ans et mes yeux, ce jour-là, se sont grands ouverts, tout écarquillés : Toutes ces machines, ces outils, dans ces ateliers où flottaient les vapeurs aigre-douce du métal, c'était de la folie!          

Même que j'en ai eu le tournis...

    Puis après mon CAP ?  Et bien ça a continué : Toujours ce même désir de jouer avec le feu, d'assembler des pièces métalliques entre elles au moyen de la fusion. Dans ce processus quasi "alchimique" qui fait qu'une chose se transforme en une autre, ces formes dans ma tête sont, peu à peu, devenues armoires, causeuses, tabourets, tables, divans....

    Et puis encore après ?  Tout bonnement des rencontres et des hasards.  Avignon d'abord, " la ville théâtre ", avec, en été,  ces écrivains, acteurs, metteurs en scène, ingénieurs du son, et autres créateurs... et la découverte des choses de l'esprit qui l'accompagne. Je deviens constructeur  de décors pour le spectacle, et ce, pendant 16 ans.

Puis, encore une fois, j'ouvre tout grands les yeux. Je glisse, doucement, de l'objet utilitaire à la sculpture pour m'y abandonner aujourd'hui, complètement. 

    Le souvenir d'une visite chez ce sculpteur savoyard dont les œuvres délicates me font encore aujourd'hui rêver n'y était sans doute pas pour rien dans ce processus de transformation...

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Ajnay

Les tableaux de l’artiste peintre Ajnay nous immergent dans un univers sauvage de montagnes et de cascades, de brumes silencieuses enveloppant des sommets rocailleux, où les éléments fusionnent et se délitent dans la fureur et les échos du silence... pour mieux nous faire ressentir, par ces matières brutes et grondantes fondues dans de subtils glacis, la profondeur d’âme de cette nature puissante... comme une harmonie du chaos.

Dans la lignée fusionnelle de Zao-wu-ki ou
Turner, sensible aux lumières de Rembrandt, à l’espace de Friedrich, Ajnay nous confronte à un réel minéral éternel et imparable, comme à une invitation à l’éternité qui nous habite.

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Yolande Lefever

    Depuis plus de vingt ans, Yolande Lefever a privilégié la technique de l’aquarelle à toutes les autres et remporte régulièrement de nombreux prix qui valent à cette artiste autodidacte une reconnaissance certaine dans les milieux artistiques. Elle peint en effet avec talent, à l’intérieur comme à l’extérieur, des scènes de la vie courante, des paysages, des natures mortes…. Par une série d’aquarelles, elle présente une belle balade poétique et artistique à travers la France, d’Auvillar à Saint-Malo en passant par le marais poitevin, avec des teintes blanches, grises, bleutées parsemées de touches de couleurs plus vives. Elle a aussi beaucoup représenté les paysages de Provence. Elle participe souvent à des concours de peinture dans la rue, à de nombreux salons, notamment les fameux salons d’aquarelles de Caussade,Aiguillon et Saint-Yrieix-la Perche,de Valence d'Agen,de Castelsarrasin,de Montberon, et de Fronton où elle a reçu plusieurs prix du jury et du public… Sa peinture est plutôt intimiste, elle a l’œil du poète devant l’exubérance du printemps, la chaleur de l’été, la douceur automnale, le charme enneigé de l’hiver, ou celui d’un jour de pluie. Harmonie et transparence caractérisent son œuvre. Tout paraît calme et paisible et on est invité à écouter le silence. 

Natalie Jolie

Natalie Lasserand

Mon parcours :

Je suis née et j’ai grandi à  Toulouse. J'habite dans le Gers depuis une vingtaine d'années. J'ai commencé mes études par une formation en Arts graphiques à Toulouse en 1985. 

Puis je me suis réorientée rapidement vers des études d'infirmière avec une spécialisation en médecine humanitaire.

 Grâce à cette formation, j'ai pu voyager et travailler en Inde (Calcutta) puis en Afrique (Côte d'Ivoire). J'ai ensuite rejoint l'équipe du Samu Social  à Paris en 1994. Puis le service de soins des personnes sans abri, à l'hôpital de Nanterre pendant quelques années.

Après la naissance de mes trois enfants et une spécialisation en puériculture, nous avons décidé d'installer  notre famille « au vert » dans le Gers.

 Après avoir travaillé pendant dix ans dans le service de PMI (protection maternelle et infantile) j'ai arrêté mon activité professionnelle en 2015.

La linogravure :

 J'ai retrouvé une pratique créative en 2014, grâce à la découverte de la linogravure, que je pratique depuis. Ce médium m'a plu de suite car c'est une technique simple et ludique, qui permet de « creuser » un motif dans une plaque de linoléum, à l'aide d'outils (les gouges). On va ensuite encrer la plaque avant d'imprimer l'image sur du papier par l'intermédiaire d'une presse ou par frottement de la feuille au contact de la plaque. On obtiens une image reproductible en quelques exemplaires, où l'on peut faire varier les couleurs et la qualité du papier.

 

Les enluminures :

J’apprécie depuis longtemps la beauté des motifs d’enluminures qui étaient utilisés au moyen-âge pour décorer les textes des manuscrits. 

J’ai participé à un stage d’initiation à l’enluminure l’été dernier, dans le cadre des Estivales de l’illustration de Sarrant, animé par Francesco Gutierres Garcia (calligraphe et enlumineur) . J’introduis petit à petit cette technique dans mes gravures, à travers l’utilisation de la peinture dorée et de la couleur. Je commence à réaliser des motifs aussi en technique d’enluminure, sur du parchemin (peau d’animal).

 

Mes illustrations :

J’ai développé un univers personnel inspiré de mon observation de la nature, de ma passion pour les arbres et de mon imagination. Ce sont des images simples et colorées, qui résonnent avec l'univers de l’enfance ou celui des contes illustrés.

Parfois mes images sont des sortes de rêves, dans lesquels se mélange un monde végétal et animal imaginaire. Parfois se sont des sensations ou des associations de mots qui m’inspirent et que je mets en image.

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Lise Sarrou

La nature morte.

La seconde vie des objets.

Objets dans la lumière.

Au départ le support était la toile et quelquefois le bois, supports traditionnels.

Le hasard : une gouttière de vieux zinc que l’on change, gouttière qui avait perdu sa fonction première mais qui avait gardé dans sa texture, les traces aléatoires du passage de l’eau et du temps. Le support devient alors ce matériau abîmé, vieilli mais propre à restituer la lumière. Il allait faire vivre des objets simples, eux aussi usagers, usés qui s’intègrent au support autant qu’ils le révèlent .

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Greta Garbure

 « J'aime la petite cuisine du mélange des pâtes et du liant, la fluidité de la couleur au bout de l'allumette, et voir les lignes se former en rythme, un point après l'autre. Ils font apparaitre tout un monde qui me ressemble. »

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